L’abbaye de Coches

L’histoire

En 1218 est élevée l’abbaye cistercienne de Coches, l’un des trois monastères fondés par Hervé IV de Donzy et son épouse Mahaut de Courtenay (Bellary, L'Epau, Coche). Elle est entièrement dévastée par les huguenots au XVIe siècle.

Les fondations en ont été extraites en 1868 par les ordres de M. Ponceau devenu propriétaire de ces terres et de celles du château de Vieux-Moulin près de Vielmanay.

Ont a découvert à l’époque un souterrain qui allait de l’abbaye au hameau de La Tour. Dans les ruines, les ouvriers trouvèrent une pièce de monnaie très ancienne qu’un des Pères de l’abbaye de la  " Pierre qui vire " alors prédicateur à l’époque, emporta…

Il y avait à quelques distances des bâtiments, probablement le cimetière du monastère, d’où l’on exhuma plusieurs corps, et non loin de là, se trouvait un puits où par l’ordre de Théodore de Bèze, furent enfermés les religieux du monastère.

Actuellement, il reste ne reste dans la forêt toute proche que des ruines de murs qui dit on, entouraient le potager de l'abbaye.

Le hameau de Coches qui ne comporte aujourd’hui qu’une ferme, et quelques habitations, tire son nom d’une famille Cochon, remarquable autrefois dans le pays. Il semblerait que jadis, ce hameau avait une grande importance. Il y avait alors dans cet endroit juge de paix, préfiscal etc. et toute cette administration devait être en raison des forges de Coches dont il ne reste plus que quelques débris de laitier et un étang convertis en pâturages.